Meuler une tige de fer pour en faire une aiguille
Derrière ce proverbe, il y a une histoire intéressante sur Li Bai, l'un des plus grands poètes chinois.
Né dans une famille de riches marchands sous la dynastie des Tang , Li Bai était un enfant prodige; dès l'âge de 10 ans, il écrivait des poèmes. Il n'était cependant pas très studieux et avait l'habitude de tuer le temps à l'extérieur de la maison.
Un jour, alors qu'il flânait dans un petit village, il vit une vieille dame qui, en face de sa chaumière, meulait une grosse tige de fer sur une meule en pierre. Curieux, l'adolescent questionna.
— Quel objet voulez-vous fabriquer?
— Une aiguille.
— Quoi! Une aiguille à partir d'une tige de fer?
Li Bai éclata de rire en pensant que la vieille dame était un peu folle.
Cette dernière lui dit alors le plus sérieusement du monde : « Ne riez pas, jeune homme. Si je persévère à meuler cette grosse tige, un jour, je pourrai en obtenir une aiguille très fine. » Li Bai cessa alors de rire et réfléchit longuement à la signification de la remarque de cette vieille dame. Puis, avec grand respect, il s'inclina devant elle et rentra chez lui.
À partir de ce jour, Li Bai fut un étudiant studieux et il adoptaTie chu cheng zhencomme devise.
Depuis lors, cette histoire a été racontée par des générations et des générations de Chinois. Tie chu cheng zhen est non seulement une expression courante dans les familles chinoises, mais elle illustre également la croyance profonde des Chinois dans l'importance d'être persévérant.
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